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Blog de Mehidi
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28 mars 2006

Suite de l'affaire Barber...

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Un passant témoin de l'interpellation de l'athlète française Eunice Barber, le 18 mars à Saint-Denis, a décrit le comportement de "furie" de l'athlète, qui a dénoncé à plusieurs reprises la violence des agents à son égard, a-t-on appris mardi de source policière.

Les enquêteurs ont reçu le témoignage spontané d'une personne "qui décrit une femme sortant de sa voiture comme une furie. Il rapporte avoir entendu le policier lui dire +calmez-vous+ à plusieurs reprises, sans succès", selon cette source qui ajoute qu'"aucun témoin n'a relaté de choc physique entre Eunice Barber et les policiers".

Ce témoignage va dans le sens du récit à chaud des policiers qui évoquaient une athlète "hystérique", furieuse de ne pouvoir accéder en voiture jusqu'à un salon de coiffure, qu'ils ont dû plaquer au sol.

Le premier policier à s'être adressé à l'athlète est en outre décrit par plusieurs collègues comme un homme fragilisé par un récent pontage coronarien. "Il avait autre chose dans la tête que de jouer au cow-boy", selon la source policière.

Cet agent a été mordu au doigt et un de ses collègues venu en renfort pour maîtriser la jeune femme a été marqué à l'épaule, au travers de son blouson.

Au total, une demi-douzaine de policiers sont intervenus pour maîtriser la championne d'heptatlon, dont trois femmes policiers chargées du transport en fourgon des personnes interpellées, selon la police.

Lors d'une conférence de presse vendredi dernier, la championne d'athlétisme a reconnu avoir mordu un policier, alors que des policiers lui tordaient les mains et les bras, a-t-elle expliqué.

L'athlète, qui a subi sept jours d'arrêt de travail, a porté plainte mercredi dernier à l'Inspection générale des services de la police. Elle a raconté avoir été giflée d'emblée sans explication, puis projetée au sol, un pied placé sur la nuque.

Son avocat se réserve la possibilité de déposer une plainte avec constitution de partie civile "pour demander des comptes aux agents qui n'ont pas respecté l'éthique policière", si le parquet de Bobigny n'ouvrait pas d'information judiciaire.

La police travaille toujours actuellement dans le cadre de l'enquête préliminaire.

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